Amanita dunensis (Heim) ex Bon & Andary

 

 

Nom français : Amanite des dunes.

Autre nomenclature : Amanita phalloides var. dunensis R. Heim.

Classification : ordre des Amanitales, famille des Amanitaceae, genre Amanita (Pers. :Fr.), sous genre Amanita Gilbert, section Phalloidae (Fries) Quélet.

Chapeau : de 3 à 8 cm de diamètre en moyenne, il est initialement  ovoïde à convexe puis rapidement plan convexe à légèrement déprimé au centre et plus ou moins mamelonné. Relativement peu charnu et pourvu d’une marge mince et striolée à maturité, il présente des tonalités chromatiques plus pâles que l’Amanite phalloide. La cuticule est ainsi blanc verdâtre pâle, gris verdâtre pâle ou ocre olivacé et exemptes de restes vélaires.

Lames : elles sont sublibres, blanches, assez serrées, larges en leur milieu, amincies aux extrémités, à arêtes irrégulières et entrecoupées de lamelles non tronquées.

Stipe : pouvant atteindre 15 cm de haut pour 2 cm de diamètre, il est élancé, creux et cylindrique à légèrement rétréci au sommet. De couleur blanchâtre à argentée, il n’est pas ornementé ou recouvert de fibres ocracées pâles rappelant les motifs d’une peau de serpent ou de flammes. Terminé à la base par un bulbe minime, il est profondément ensablé.

Anneau : il est blanchâtre, fragile, fugace, haut placé sur le stipe, juponnant et légèrement strié sur la face supérieure.

Volve : elle est allongée, en sac, plutôt fragile et de couleur blanchâtre.

Chair : elle est blanchâtre, sans odeur particulière sur le frais et dégageant des exhalaisons de rose fanée en séchant.

Biotope : à l’origine collectée en France dans le département de la Vendée où elle était associée avec des chênes et des pins, Amanita dunensis est une espèce rare poussant dans les dunes des littoraux atlantiques et méditerranéens. Adepte des sols sablonneux, elle est, selon Neville et Poumarat, exclusive de la France et du Portugal.
 
Comestibilité : l’Amanite des dunes est une espèce MORTELLE à rejeter.

Commentaire : Amanita dunensis est considérée par de nombreux auteurs  comme une variété de la funeste Amanite phalloïde : Amanita phalloides var. dunensis R. Heim. Sa consommation entraînerait une intoxication du type syndrôme phalloïdien.

Elle se distingue du type par son port plus fin et élancé, son chapeau aux tonalités plus pâles et enfin sa marge piléique parfois striolée à maturité.

Galerie photo :

 

 

 
 

 

 

 

FACULTE DE PHARMACIE DE LYON
Laboratoire de mycologie

Professeur Patrick Boiron

 

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