Amanita lactea Malençon Romagnesi & Reid

 

 

Nom(s) Français : Amanite lactée.

Classification : ordre des Amanitales, famille des Amanitaceae, genre Amanita (Pers. :Fr.), sous genre Amanita Gilbert, section Caesareae Singer.

Chapeau : de 5 à 10 cm en moyenne (jusqu’à 15 cm pour les plus grands exemplaires), il est initialement semi globulaire puis doucement convexe avec une légère dépression à maturité complète. Sa marge est nettement striée sur une courte longueur et ce même chez les exemplaires les plus jeunes.
Le revêtement piléique blanc à crème pâle est séparable, moelleux, luisant par temps sec et lisse ou recouvert d’un ou deux lambeaux vélaires. Avec l’âge, il prend des teintes brunâtres à grisâtres notamment au niveau du disque.

Lames : elles sont libres, blanches, à reflets carnés puis jaunâtres, épaisses, ventrues au niveau de la marge piléique, à arêtes floconneuses et séparées de lamelles peu nombreuses tronquées à angle droit.

Stipe : de 5 à 12 cm de haut pour un diamètre de 1 à 3 cm, il est robuste, cylindro-clavé, non bulbeux, rétréci au niveau du sommet, creux et pourvu d’un cortex fibreusx.
Il est blanc et recouvert de flocons concolores ou gris cendré, surtout au niveau de la base.

Anneau : il est blanc, plus ou moins crémeux et positionné très bas sur le stipe (interne aux restes de la volve).

Volve : elle est épaisse, membraneuse, blanche et en sac plus ou moins ouvert sur le stipe.

Chair : elle est blanche avec de légères nuances grises sous le revêtement piléique, immuable et sans saveur ni odeur particulière.

Biotope : typique des régions méditerranéennes (Maroc, Algérie, Italie et sud de la France), elle pousse en forêts claires de chênes, hêtres et pins.

Comestibilité : espèce comestible largement consommée dans certaines régions de France. A consommer néanmoins avec prudence en raison de sa ressemblance avec les espèces blanches mortelles : Amanita verna, Amanita virosa et Amanita phalloide fo. alba.

Confusions : Amanita lactea se distingue de ces trois dernières par sa marge piléique striée, son stipe à base non bulbeuse et son anneau différent plus fugace.
Elle est également à séparer de certaines amanites blanches de la section Amidella pour les mêmes raisons, mais également pour sa chair immuable ne roussissant ou ne brunissant pas à la section.

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FACULTE DE PHARMACIE DE LYON
Laboratoire de mycologie

Professeur Patrick Boiron

 

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